samedi 30 novembre 2013

Odd thoughts about the benefits you can derive from my wisdom (or not). Considérations intempestives sur les bénéfices que vous pouvez tirer de mon expérience (ou pas).

Last Summer, I supervised a group of pupils who went to England with an organisation organizing linguistic trips. I stayed in High Wyccombe (pronounce "High Wyccam"), roughly half-way between London and Oxford. That city may be of interest to know because they have two places that are relevant to what we have seen in class:

The Royal Grammar School (the "RG"), which is one of the best two Grammar Schools (for boys) in England, and Hazlemere High School (for girls), which is one of the top 5 schools for girls.
Obviously, they provide students for Oxford University and the University of London... 

Interestingly enough, the city also has an independent school, but it is probably the only place where pupils who can afford to go to independent school choose to go to the grammar (or high) school. That independent school was created for the children of the French aristocrat refugees during the Revolution.

"And now for something completely different": this is in no way related to the class, but I stayed with a man who very strongly ressembles John Cleese. John Cleese is one of the Monty Python, the most famous representatives of English Humour (Rowan Atkinson / Mr Bean did his first TV appearance in a show hosted by John Cleese). They made three films, among which "Monty Python and the Holy Grail", a nonsensical version of the Arthurian legend. 

One of the phrases that came over and over again in their show "Monty Python's Flying Circus" was "And now for something completely different", which I am using here).

 Before the Monty Python existed, Cleese already had his own TV series: Fawlty Towers. I strongly recommend it. Besides, it was shot four hundred yards from where my host family lives...

Teaser


Sommersby, le tag qui tue et la bataille des temps.

Lorsqu'on pose une question en anglais, on respecte toujours la structure: auxiliaire-sujet-verbe.

Do you like school?
Did you sleep well?
Have you done your homework?
Has he been sleeping?
Must I work more?
Should it have been easier?

Pour répondre, la tournure idiomatique se fait sous forme de "tag", c'est à dire sous la forme d'une reprise du sujet et de l'auxiliaire: Yes I do (/No I do not); Yes I did; Yes we have; Yes he has; Yes you must; Yes it should...

Les "question tags" sont des expressions qui se perdent un peu, mais qui ont une vocation itérative (c'est à dire qu'elles insistent sur le sens du message ou de la question). Ils orientent la question et laissent peu de marge de manœuvre dans la réponse. Si la proposition principale est affirmative, le question tag est négatif:
You like school, don't you? (la réponse attendue est évidemment oui).
It should have been easier, shouldn't it? 
Si la proposition principale est négative, le question tag est positif:
He hasn't been sleeping, has he? (la réponse attendue est évidemment non).

Dans le film Sommersby, la difficulté vient de ce que la question est en deux parties, l'une positive et l'autre négative:
"Are you sure (that) I am not your husband?"
D'où la réponse: "Yes, you are not". c'est à dire "yes (I am sure that) you are not (my husband)".


Pour pratiquer ces tags (et s'entraîner à poser des questions à des temps peu employés), il existe un exercice surnommé bataille des temps, qui fonctionne comme une bataille navale. 




 Il faut être deux. Chaque partenaire prend une des grilles et y place ses bateaux, matérialisés par des blocs de cases posés horizontalement ou verticalement (un porte-avion de quatre cases, deux cuirassés de trois cases, trois torpilleurs de deux cases et quatre navettes d'une case). 
A tour de rôle, on cherche à couler les bateaux de l'autre en tirant dans des cases. 
Pour atteindre la première case en haut à gauche dans la première grille, il faut poser la question "like school", avec le sujet "Alan", et il faut la poser au présent simple. Donc: "Does Alan like school?" S'il y a un bateau, la réponse est "Yes, he does", sinon "No, he doesn't".
Pour savoir s'il y a un bateau dans la case de la grille du bas qui se trouve à la 8ème ligne, 5ème colonne: "Had Mark been having dinner?" Réponse: Yes, he had / no, he hadn't...

Une fois la règle assimilée, les possibilités sont infinies. 

Vous pouvez aussi vous amuser à essayer de trouver des situations où les tags sont improbables, comme ce "Yes, you are not".

Star wars vs Arthurian legend

De nombreux sites présentent/débattent les points communs entre ces deux monuments de la fiction mondiale. Entre autres: http://belladonna.org/Karen/onceandfuturejedi.html

La table ronde d'Edward III.

South Korea leads way for paperless classroom



LV1: le sujet type bac.

Les sujets seront toujours liés avec au moins une des notions du programme, voire deux. Le thème de l'école peut s'inscrire dans Lieux et Formes du Pouvoir, dans Espaces et Échanges, mais aussi dans L'idée de Progrès, comme notre texte l'illustre bien. 
N'hésitez pas à montrer dans l'essai que vous connaissez le thème. Par exemple, vous pouvez lier la question au Home Schooling pour ceux qui ont travaillé dessus: les nouvelles technologies rapprochent l'école et le travail à la maison, qui pourraient finir par se confondre. 
De façon beaucoup plus générale, préparez votre épreuve en réfléchissant à l'avance aux questions qui sont transversales à plusieurs notions. "Mythes et Héros" + "Lieux et Formes du Pouvoir" = Kennedy par exemple. C'est l'anniversaire (50 ans) de son assassinat. "Lieux et Formes du Pouvoir" + "L'idée de Progrès" = la conquête (la notion de Frontier*, le sort des indiens d’Amérique, mais aussi la conquête spatiale…).
Préparez vous une liste de mots de vocabulaires utilisables dans ces situations (à l’écrit pour l’expression mais aussi à l’oral, évidemment), pas forcément très recherchés mais auxquels vos camarades n’auront pas forcément pensé. Nous avons parlé dans les différents cours de Home Schooling, Frontier, Real-life Super Heroes, mais n’oubliez pas qu’il serait toujours bienvenue (dans l’essai) de placer un “HSD”, un “pledge of allegiance” ou quelque autre expression qui montre que vous connaissez le sujet… en faisant bien attention à ne pas confondre Royaume Uni et Etats-Unis (évitez « A levels » et « HOY » dans l’essai 1 sur notre texte, qui parle des Etats-Unis. Dans le sujet 2 vous pouvez peut-être les placer).

*A propos de la Frontier (et pour vous montrer comment j’ai vachement bien préparé mon coup), Kennedy parlait de la Lune comme « the next Frontier ». Dans la série Star Trek, le générique décrit l’espace ainsi : « Space, the Final Frontier ».

Modalités d'évaluation au bac



Baccalauréat général

1 - Évaluation et notation

Série L
LV1 : 4
LV2 : 4
Langue vivante approfondie (LVA) : 4
Littérature étrangère en langue étrangère (LELE) : 1
LV3 (épreuve de spécialité) : 4

Pour la série L, les épreuves de langues vivantes obligatoires, de langue vivante approfondie et de littérature étrangère en langue étrangère sont notées sur 20.
La répartition des points entre l'épreuve écrite et l'épreuve orale pour cette série est organisée comme suit :
Série L
LV obligatoire seule
(coefficient 4)
LV obligatoire + LVA spécialité
(coefficient 8)
LELE obligatoire
(coefficient 1)
Écrit terminal
Oral terminal
Écrit terminal
Oral terminal     
Oral terminal
Moitié de la note globale
Moitié de la note globale
Moitié de la note globale
Moitié de la note globale
La note est distincte de celles des autres épreuves de langues de la série
2 - Objectifs de l'épreuve
Conformément à l'article D. 312-16 du code de l'éducation, le niveau attendu du Cadre européen commun de référence (CECRL) est B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en LV1 et B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en LV2. Pour la langue vivante approfondie en série L, le candidat peut valoriser un niveau C1 « utilisateur expérimenté ».
Conformément au programme de langues vivantes, le niveau attendu en LV3 est fixé au niveau A2 « niveau intermédiaire ou usuel ».

3 - Structure de l'épreuve
Les épreuves de langues vivantes obligatoires comprennent deux parties : une partie écrite et une partie orale.
Pour la série L, l'épreuve de littérature étrangère en langue étrangère et celle de langue vivante approfondie sont orales.
Pour cette série, l'articulation entre les différents oraux s'organise en fonction des choix faits lors de l'inscription au baccalauréat comme décrit dans le tableau ci-dessous :
LV obligatoire
LV obligatoire
+ LELE obligatoire
LV obligatoire
+ LVA spécialité
LV obligatoire
+ LVA spécialité
+ LELE obligatoire
Oral terminal
Oraux terminaux accolés
Oral terminal
Oraux terminaux accolés
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
Durée : 20 minutes + 10 minutes
Temps de préparation :
10 minutes + 10 minutes (consécutives)
Durée : 30 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
Durée : 30 minutes + 10 minutes
Temps de préparation : 10 minutes + 10 minutes (consécutives)
3.1 Partie écrite de l'épreuve de langues vivantes obligatoires dans les séries ES, L, S, STI2D, STD2A, STL, STG et ST2S
En séries ES et S
LV1 : durée 3 heures
LV2 : durée 2 heures
En série L
LV1 et LV2 : durée 3 heures
En séries STI2D, STD2A, STG, ST2S et STL
LV1 et/ou LV2 : durée 2 heures
Cette partie de l'épreuve a pour objectif l'évaluation de l'aptitude à la compréhension de la langue écrite et à l'expression écrite.
La partie écrite de l'épreuve comprend deux sous-parties : la première sous-partie porte sur la compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
- Première sous-partie : compréhension de l'écrit, notée sur 10 points, au demi-point près
Cette sous-partie prend appui sur un, deux ou trois documents en langue étrangère. Ces documents peuvent relever de différents genres (extraits d'œuvres littéraires ou d'articles de presse notamment) ; ils peuvent être informatifs, descriptifs, narratifs ou argumentatifs. Ils renvoient à des notions du programme sans exiger des connaissances trop spécifiques. Certains documents peuvent comporter des éléments iconographiques.
La longueur cumulée des textes ne pourra pas être inférieure à 2 800 signes en LV1 et 2 100 signes en LV2 (900 signes en LV1 et 700 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas). Elle n'excédera pas 4 900 signes en LV1 et 4 200 signes en LV2, blancs et espaces compris (1 100 signes en LV1 et 900 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas).
Le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vise à vérifier l'aptitude du candidat à :
Pour l'épreuve de LV1
Pour l'épreuve de LV2
- identifier le sujet ou la thématique générale des différents documents
- repérer dans un ou plusieurs documents les informations importantes relatives à un thème ou une problématique donnés
- comprendre les événements ou informations essentiels présents dans les documents
- comprendre les liens logiques, chronologiques ou thématiques entre les informations ou événements relatés ou évoqués dans les documents
- comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles sont clairement exprimées
- comprendre les conclusions d'une argumentation 
- comprendre les détails significatifs d'un document informatif ou factuel
- percevoir les points de vue, les opinions, les contrastes dans les documents et/ou dans leur mise en relation
- identifier le sujet ou la thématique générale des différents documents
- repérer dans un ou plusieurs documents des informations importantes relatives à un thème ou une problématique donnés
- comprendre les événements ou informations essentiels présents dans les documents
- comprendre les liens logiques, chronologiques, thématiques entre les informations ou événements relatés ou évoqués dans les documents
- comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles sont clairement exprimées
- comprendre les conclusions d'une argumentation
- Seconde sous-partie : expression écrite, notée sur 10 points, au demi-point près
Elle est évaluée à l'aide d'une ou plusieurs tâches correspondant aux niveaux de compétence suivants et prend la durée de l'épreuve :
Pour l'épreuve de LV1
Pour l'épreuve de LV2
À partir des indications données, le candidat rédige un ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des événements, des faits ou des prises de position qu'il aura identifiés dans les documents servant de support à l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à rédiger, dans une langue correcte et directement compréhensible, un ou des textes cohérents et clairement articulés.
(niveau B1 du CECRL)
À partir des indications données, le candidat rédige un ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des événements, des faits ou des prises de position qu'il aura identifiés dans les documents servant de support à l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à rédiger, dans une langue correcte et directement compréhensible, un ou des textes cohérents et clairement articulés.
(niveau B1 du CECRL)
Le candidat construit une argumentation personnelle à propos d'un thème en relation avec les documents servant de supports à l'évaluation de la compréhension de l'écrit ou à partir d'un nouveau document « tremplin » en relation thématique avec les documents-supports de la compréhension écrite, et qui permet de contextualiser et de nourrir l'expression.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à exprimer de façon nuancée et argumentée une opinion ou un avis, en présentant clairement, dans une langue correcte aussi précise que possible, les avantages ou les inconvénients d'une proposition, les points forts et les limites d'une prise de position.
(niveau B2 du CECRL)

Une grille de référence pour l'évaluation de l'expression écrite, adaptée au niveau d'exigence de chaque langue (LV1 et LV2), est fournie aux correcteurs.

3.3 Partie orale de l'épreuve de langues vivantes obligatoires en série L
Durée de l'épreuve : 20 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est le suivant : B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en première langue vivante (LV1), B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en seconde langue vivante (LV2).
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes maximum pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.

4 - Épreuve orale pour la langue choisie comme enseignement de spécialité (langue vivante approfondie) en série L
Temps de préparation : 10 minutes
Durée de l'épreuve : 30 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est précisé dans la fiche d'évaluation correspondant à cette épreuve.
Le candidat a choisi deux des notions étudiées dans l'année et a constitué pour chacune d'elles un dossier comportant deux documents étudiés en classe et un document de son choix qui illustre ou complète cette notion. L'examinateur choisit l'une des notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose de 10 minutes pour présenter son dossier et justifier ses choix. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 20 minutes.

5 - Épreuve orale obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère
Temps de préparation : 10 minutes (qui s'ajoutent aux 10 minutes de temps de préparation de l'oral auquel il est accolé)
Durée de l'épreuve : 10 minutes maximum
Cette évaluation s'effectue à la suite de l'épreuve obligatoire ou de l'épreuve de spécialité de la langue choisie par le candidat pour cet enseignement. Le temps de préparation pour cette évaluation s'ajoute au temps de préparation de l'épreuve obligatoire ou de spécialité.
Le candidat a choisi deux des thématiques du programme de littérature étrangère en langue étrangère et a constitué pour chacune d'elles un dossier composé de trois textes extraits d'une ou plusieurs œuvres étudiées (roman, théâtre, poésie). Il y a ajouté tout document qui lui semble pertinent pour analyser la réception de la ou des œuvre(s) (extrait de critique, adaptation, illustration iconographique, etc.). L'examinateur choisit l'une de ces thématiques.
Immédiatement après l'épreuve obligatoire ou de spécialité, le candidat dispose d'abord de 5 minutes pour présenter le dossier portant sur la thématique choisie par l'examinateur et pour justifier son choix de documents.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 5 minutes.
Au cours de cette évaluation, le candidat doit montrer qu'il perçoit les enjeux des textes sur lesquels il est interrogé et les spécificités de la littérature en langue étrangère qu'il a étudiée. On attend aussi qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, exprimer un point de vue et développer une argumentation.

6 - Épreuve orale de LV3 (spécialité en série L ou facultative en séries L, ES, S et STG)
Temps de préparation : 10 minutes
Durée : 20 minutes
Niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL : A2 « niveau intermédiaire ou usuel ». L'examinateur établit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation de cette épreuve.
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes pour présenter cette notion.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
Une épreuve facultative écrite d'une durée de 2 heures se substitue à l'épreuve facultative orale pour certaines langues vivantes étrangères dont la liste est fixée par note de service du ministre chargé de l'éducation nationale.
L'épreuve vise à évaluer le degré de compréhension par le candidat d'un texte écrit d'une longueur de vingt à trente lignes et la qualité de son expression personnelle dans la langue vivante étrangère. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d'origines diverses (extrait de journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.).
Il doit être immédiatement intelligible à des locuteurs de la langue considérée sans référence excessive à un contexte culturel extérieur au texte.
Il est demandé aux candidats de traduire quelques lignes du texte (dix au maximum) et de répondre en langue étrangère à des questions portant sur le texte. Le barème est de 5 points pour la traduction et de 15 points pour les questions.

8 - Précisions concernant l'ensemble des épreuves orales
Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et en évitant de le déstabiliser.
Pour chaque épreuve, l'examinateur établit son évaluation à partir de celle des fiches d'évaluation présentées en annexe qui correspond à la langue (LV1, LV2, LV3), à la nature et au statut de l'épreuve (épreuve orale obligatoire, enseignement de spécialité, enseignement obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère, enseignement facultatif).
Dans tous les moments d'expression orale en langue étrangère, il est attendu du candidat qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, donner brièvement des justifications ou des explications et développer une argumentation. On valorisera la capacité à varier la formulation. Le candidat devra pouvoir communiquer avec une aisance raisonnable dans une langue simple. Il devra s'exprimer dans une langue grammaticalement acceptable en fonction du niveau d'exigence de l'épreuve et avoir acquis une prononciation claire et une intonation pertinente.
Pendant la phase de prise de parole en continu, l'examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu'il souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences.
Dans les épreuves où les candidats apportent des documents, ils fournissent deux exemplaires des documents qui ne sont pas pris dans un manuel scolaire. Si les candidats ne présentent aucun document, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et propose aux candidats plusieurs documents entre lesquels il leur demande de choisir.



Rappel: Programme d'enseignement spécifique de littérature étrangère au cycle terminal de la série littéraire

Les textes sur lesquels nous travaillons s'inscrivent dans plusieurs thématiques possibles. Gulliver par exemple, appartient aussi bien à n'importe laquelle de ces thématiques. L'idée, au moment de composer votre liste, est de vous permettre de choisir quel texte vous retenez et dans quelle thématique. Il vous faudra constituer un dossier de trois textes et un document de votre choix. A vous de voir quels aspects vous voulez privilégier dans les textes et de les classer dans les thématiques comme cela vous arrange. Un élève peut choisir de garder Gulliver pour L'imaginaire, un autre pour La rencontre avec l'autre, un troisième pour l'écrivain dans son siècle, un quatrième peut ne pas le garder du tout... Un élève peut utiliser Frankenstein pour le personnage et ses avatars, un autre pour l’imaginaire et ainsi de suite.



     Cette page reprend le texte publié au BO spécial du 30 septembre 2010 et met en relation les différentes thématiques du programme avec des mouvements littéraires, des auteurs et des oeuvres du monde anglophone. Il ne s'agit aucunement de recommandations officielles mais simplement d'exemples destinés à faciliter les choix des enseignants. Les liens contenus dans le texte renvoient à des extraits d'oeuvres mais aussi à des ressources de La Clé des langues susceptibles d'apporter un éclairage sur certaines notions du programme.
Les objectifs de la discipline

     L'enseignement spécifique de littérature étrangère en langue étrangère vise à développer le goût de lire et à augmenter l'exposition de l'élève à la langue en lui donnant accès à un certain niveau d'abstraction et de subtilité. L'étude de la littérature étrangère ouvre un nouvel espace pour une pratique accrue de la langue par l'entraînement et la mise en œuvre de toutes les activités langagières. Il s'agit aussi d'initier les élèves aux réalités les plus structurantes de la littérature de la langue étudiée : les grands mouvements littéraires et les principales thématiques portés par de grands auteurs, dans le récit, la poésie et le théâtre. Dans le temps imparti pour cet enseignement, il ne peut être question d'une approche exhaustive. Il s'agit essentiellement de construire des repères solides chez les élèves, de leur donner le goût et l'envie d'aller plus loin, de les familiariser avec la lecture et de les entraîner à la lecture suivie.
Approches

     Les grands mouvements littéraires, parce qu'ils rejoignent les moments esthétiques, philosophiques et politiques, inscrivent la littérature dans le cours général de l'Histoire. Ils permettent de situer les œuvres et les auteurs dans une société vivante, et dans une chronologie porteuse de sens. Dès lors qu'ils traversent les cultures, ils offrent la possibilité de croiser les regards, les œuvres et les langues. Ces mouvements littéraires sont abordés au travers du récit, de la poésie et du théâtre. L'importance respective de chacun de ces genres varie selon les cultures et les époques. Cette double approche, historique et par genre, permet de dégager la façon spécifique dont chaque littérature s'est produite dans une histoire singulière, soit en inventant une forme qui lui reste propre ou au contraire la déborde, soit en s'emparant de formes nées ailleurs pour leur imprimer un tour particulier. Apparaissent alors des domaines d'influence et de confluence que l'approche comparative permet de mettre en évidence.
Thématiques
Je de l'écrivain et jeu de l'écriture
     Au-delà des liens entre le je de l'écrivain et le jeu de l'écriture, on pensera aussi à un jeu de mots similaire en stylistique anglaise ; the I and the eye. On étudiera ainsi les différents points de vue, le prisme de la narration, la voix de l'auteur. L'enseignant évoquera notamment le modernisme, au travers des nouvelles de Virginia Woolf par exemple.
Autobiographie, mémoires, journal intime
     On pensera par exemple à Boy, Tales of Childhood (1984) de Roald Dahl. Dans ce premier ouvrage autobiographique, Dahl évoque son enfance et sa jeunesse dans la Grande Bretagne des années 1920-1930. On y trouve notamment la célèbre scène de caning, reprise dans certains manuels, dans laquelle Dahl se souvient d'une 'correction' reçue pour avoir bavardé avec son camarade Jenkins dans la salle d'étude. Il décrit plus généralement sa scolarité à Cardiff, à Weston-super-Mare et à Repton School dans le Derbyshire.
     On pensera aussi à l'autobiographie de Peter Brook, intitulée Threads of Time et publiée en 1998, ainsi qu'aux romans autobiographiques de Maya Angelou qui portent sur son expérience de la ségrégation et de préjugés raciaux aux Etats-Unis.  Pour ce qui est du journal intime ou du regard sur soi, on pensera par exemple à Bridget Jones's Diary de Helen Fielding (1996) et à d'autres exemples de la chick lit, élevée au rang de genre littéraire dans les pays anglophones (Sophie Kinsella...).
L'écrivain dans sa langue, l'écriture comme jouissance esthétique, l'expression des sentiments, la mise en abyme.

     Si l'on veut étudier le rapport entre l'écrivain et sa langue, il serait intéressant de passer par les premiers auteurs de langue anglaise après la période normande. C'est au quatorzième siècle que Chaucer fait d'une langue orale une langue littéraire en écrivant ses Canterbury Tales en anglais alors que le français, ou plutôt le normand, était encore la langue officielle du royaume. S'il est difficilement envisageable d'étudier en intégralité un conte de Chaucer avec des lycéens, l'étude d'un court extrait montrant la forte influence du vocabulaire français sur la langue anglaise permettra aux élèves de comprendre que la langue anglaise n'a pas toujours été le vecteur d'une hégémonie culturelle anglo-américaine. Au temps de Chaucer, écrire en anglais était un acte engagé. Rappelons en effet que jusqu'au milieu du seizième siècle, certains intellectuels anglais comme Andrew Boorde dénigraient leur propre langue et soutenaient les emprunts lexicaux qui selon eux permettaient d'enrichir une langue considérée comme vulgaire : "The speche of Englande is a base speche to other noble speeches, as Italion Castylion and Frenche, howbeit the speche of Englande of late dayes is amended" (The first boke of the Introduction of knowledge (1550)).
     L'écriture comme jouissance esthétique évoque quant à elle l'émerveillement des romantiques face à la nature. On pensera aux célèbres Daffodils de Wordsworth (1807) ou bien encore au magnifique The Rhodora d'Emerson (1839), véritable manifeste du transcendantalisme américain. On étudiera aussi les poèmes et les contes d'Oscar Wilde, The Nightingale and the Rose par exemple.
     L'expression des sentiments peut être associée à l'écriture de Jane Austen et aux relations familiales et amoureuses en Angleterre au tournant du dix-huitième et du dix-neuvième siècle. L'on travaillera par exemple sur un extrait de Pride and Predjudice en passant par l'une des adaptations filmiques du roman. On étudiera aussi le théâtre d'Arthur Miller et particulièrement Death of a Salesman dont tous les personnages semblent frappés d'une incapacité à communiquer.
     La notion de mise en abîme invite à étudier les récits enchâssés (Wuthering Heights, Frankenstein...) mais aussi l'intertextualité. On pensera notamment à la réécriture de The Picture of Dorian Gray par le romancier britannique Will Self (Dorian, an Imitation, 2002).
La rencontre avec l'autre, l'amour, l'amitié
      La thématique de la rencontre est souvent centrale au roman, mais elle apparaît également dans le théâtre et la poésie ; de la rencontre mémorable chez Blake (The Tyger) aux rencontres avortées de Beckett. L'amour pourra quant à lui nous transporter des sonnets de Shakespeare aux relations conflictuelles évoquées dans les poèmes de Carol Ann Duffy (Quickdraw, 2005).
Le roman épistolaire, l'amour courtois, la poésie mystique, élégiaque

     Pour le roman épistolaire, on choisira par exemple The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society, le best-seller de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows qui évoque les conditions de vie dans les îles anglo-normandes durant l'occupation allemande. L'on pourra s'intéresser aux différences de niveaux de langues des lettres qui composent le roman.
     L'amour courtois au sein de la littérature anglaise nous renvoie bien évidemment aux légendes arthuriennes et donc à La Morte d'Arthur de Thomas Malory. Si la langue de Malory est difficilement accessible pour les lycéens, cela n'empêchera pas d'étudier les échos du genre courtois dans le théâtre élisabéthain (As You Like It, The Knight of the Burning Pestle (parodie)), ou bien encore dans le roman gothique (le Dracula de Bram Stoker).
     La poésie élégiaque (elegy) évoque la complainte et l'expression des sentiments du poète à l'égard d'un être disparu. On pensera par exemple aux bien-nommés Graveyard Poets du dix-huitième siècle qui préfigurent le genre gothique en méditant sur la mortalité par des épitaphes obscures. On citera par exemple Thomas Warton, James MacPherson ou Thomas Chatterton. Plus proche de nous, on pensera aussi à W.H. Auden et son célèbre Funeral Blues : "He was my North, my South, my East and West, My working week and my Sunday rest (...)."
     Pour ce qui est de la poésie mystique, on pensera par exemple aux poèmes de William Blake qui peuvent être étudiés au regard de ses tableaux, dessins et gravures. L'on pourra aussi étudier certaines œuvres du poète jésuite Gerard Manley Hopkins ou pourquoi pas le célèbre Kubla Khan de Coleridge.
Les jeux de l'amour, le couple et le double

     Tout anglophone qui se respecte associera les jeux de l'amour à la comédie shakespearienne. On pensera par exemple à Love's Labour's Lost, A Midsummer Night's Dream, et toutes les pièces fondées sur le quiproquo amoureux. Si les doubles sont nombreux chez Shakespeare, on pensera aussi au dédoublement de personnalité et aux doubles monstrueux (Dr Jekyll and Mr Hyde de Stevenson, The Picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde). L'on pensera aussi au thème de la gémellité et au roman de Bruce Chatwin, On the Black Hill, dont les protagonistes, des jumeaux, sont séparés par la première guerre mondiale et par leurs aspirations divergentes.
Le personnage, ses figures et ses avatars
     L'étude du personnage sera l'occasion d'analyser différents genres et différentes périodes de la littérature du monde anglophone au travers de ses grandes figures. Cette étude pourra devenir comparative puisque nombre de mythes littéraires dépassent les frontières d'une langue et d'une culture unique.
Héros mythiques ou légendaires, figures emblématiques

     Les figures mythiques ou légendaires de la littérature anglophone prennent leurs sources dans les sagas nordiques et dans la matière de Bretagne. L'on évoquera éventuellement les légendes arthuriennes pour rappeler leur ancrage principalement britannique ; le royaume mythique de Bretagne étant composée d'une partie de la Grande-Bretagne et d'une partie de la Bretagne continentale. Les élèves seront cependant plus attirés par l'étude de l'heroic fantasy et plus particulièrement de l'œuvre de Tolkien dont l'univers est largement inspiré des légendes arthuriennes et des sagas. L'on pourra comparer des extraits de Lord of the Rings aux exploits chevaleresques narrés par Malory. L'on pourra même rapprocher la caverne du dragon dans The Hobbit de son intertexte anglo-saxon ; le dragon cracheur de feu de Beowulf (en anglais moderne bien entendu).
     Par chance, les héros et figures emblématiques ne manquent pas dans la littérature de langue anglaise. On pensera notamment aux héros des tragédies shakespeariennes comme Hamlet, Othello ou Richard III. On pensera également aux grandes figures du roman victorien comme Silas Marner (George Eliot), David Copperfield (Charles Dickens), Jane Eyre (Charlotte Brontë). On étudiera aussi le Lolita de Vladimir Nabokov.
Héros et anti-héros, la disparition du personnage

     L'anti-héros prototypique de la littérature anglaise est bien entendu le Falstaff de Shakespeare dont l'inconstance et la couardise égaient les pièces historiques du dramaturge élisabéthain. L'on étudiera aussi le roman noir américain et notamment le personnage de Sam Spade dans The Maltese Falcon de Dashiell Hammett (1930).
     La disparition du personnage, que l'on associe dans la littérature française au Nouveau Roman, entre en résonance avec le rejet du narrateur unique et la multiplication des points de vue et des voix narratives que l'on trouve par exemple chez Faulkner ou chez Joyce.
L'écrivain dans son siècle
      L'écrivain dans son siècle nous invite à étudier le regard d'un auteur sur un épisode particulier de l'histoire du monde anglophone. Citons par exemple les poèmes de Langston Hughes, les romans de Toni Morrison et notamment Beloved qui retrace le parcours d'une ancienne esclave. Citons encore The Grapes of Wrath de Steinbeck (Great Depression) ou les pieces de Fugard sur l'apartheid (The Coat, The Island...).
Roman social, roman policier, la littérature de guerre et d'après guerre, l'essai, le pamphlet, la satire

     Les auteurs que l'on peut rapprocher du roman social, en Angleterre, sont ceux qui portent un regard critique sur la société victorienne. L'on citera Charles Dickens bien entendu, Elizabeth Gaskel (North and South), mais aussi Disraeli et son roman intitulé Sybil, or The Two Nations (1845) dans lequel le futur Premier Ministre britannique dénonce les conditions de vie de la classe ouvrière née de la révolution industrielle.
     Pour ce qui est du roman policier, on se penchera outre atlantique vers les hardboiled crime fiction (romans noirs) souvent associés à l'époque de la prohibition et outre manche vers les grandes séries policières ; les Sherlock Holmes, ancrés dans les dernières décennies du dix-neuvième, et les Hercules Poirot qui s'inscrivent principalement dans l'Europe de l'entre deux guerres. On pensera aussi à la pièce de Priestley intitulée An Inspector Calls (1945) qui dénonce l'hypocrisie de la bonne société édouardienne.
     La littérature de guerre et d'après guerre : l'on pensera immédiatement aux war poets dans différentes périodes et dans différents lieux. Citons par exemple Stephen Crane sur la guerre de sécession, Edward Thomas et Wilfred Owen sur la première guerre mondiale, Keith Douglas et T.S. Eliot (Little Gidding) pour la seconde, ou bien encore Harold Pinter et ses poèmes engagés.
     L'essai, le pamphlet, la satire : on pensera aux magnifiques Essays of Elia de Charles Lamb, des textes courts et mordants qui offrent une vision très complète des enjeux sociaux, politiques et culturels de l'Angleterre au début du dix-neuvième siècle. (A Bachelor's Complaint, Of The Decay of Beggars in the Metropolis...). Du côté Américain, l'on passera par les incontournables essais d'Emerson (Nature par exemple). On étudiera aussi Swift et ses brillants pamphlets comme A Tale of a Tub ou A Modest Proposal. On pourra aussi se pencher sur les Gulliver's Travels, formidable satire le l'Angleterre de la première moitié du dix-huitième siècle.
Le débat d'idées, l'engagement et la résistance, la transgression, la dérision, l'humour

     Débats d'idées, engagement et résistance : l'on pensera par exemple à l'œuvre engagée de George Orwell. Son roman intitulé Homage to Catalonia (1938) rend compte de sa participation à la Guerre d'Espagne dans les rangs du Parti Ouvrier d'Unification Marxiste. On pensera aussi aux critiques du totalitarisme que sont 1984 et Animal Farm.
     La transgression est l'un des thèmes principaux de la littérature postcoloniale. Il s'agit notamment du thème central de The God of Small Things d'Arundhati Roy où la remise en cause du système des castes rend perméables les interdits sociaux et religieux.
     Le thème de la dérision et de l'humour permettra d'aborder certains romanciers contemporains comme Percival Everett et son excellent American Desert où un universitaire décapité lors d'un accident de voiture sort ressuscité de son cercueil le jour de son enterrement. Il sera ensuite capturé par une secte évangéliste, séquestré dans une base militaire secrète et libéré par des amateurs d'extraterrestres... L'on conseillera aussi The Gun Seller, une parodie de roman d'espionnage écrite par Hugh Laurie (1996).
Voyage, parcours initiatique, exil
     Le thème du voyage et de l'exil amènera notamment les enseignants à travailler sur la littérature coloniale et postcoloniale de langue anglaise. Le parcours initiatique sera quant à lui associé au genre du bildungsroman. 
Les récits d'exploration, d'évasion, d'aventure, le roman d'apprentissage

     Les récits d'exploration : Heart of Darkness de Joseph Conrad, bien que d'un abord difficile pour des lycéens, pourrait être étudié sous la forme d'une série d'extraits et comparé au film Apocalypse Now de Coppola. Dans les deux œuvres, l'étrangeté est tout d'abord synonyme de barbarie avant de devenir une alternative à une société coloniale à la dérive (au sens littéral comme au sens figuré). On pensera aussi à des explorations plus modestes, comme celle d'un inconnu pourtant très proche dans la nouvelle de Kate Chopin intitulée Beyond the Bayou.
Les récits d'évasion, d'aventure

     Pour l'aventure, on pourra étudier quelques passages de Moby Dick ; peut-être les premiers chapitres du roman, avant le départ du baleinier. On pensera aussi à Robinson Crusoe de Defoe et  à l'un de ses pendants contemporains, Life of Pi, de Yann Martel.
     Le roman d'apprentissage : les bildungsroman sont nombreux dans la littérature de langue anglaise. On pensera notamment à Tom Jones de Henry Fielding (1749), Mansfield Park de Jane Austen (1814), Sons and Lovers de D.H. Lawrence (1913), et bien entendu The Catcher in the Rye de Salinger (1951) dont le protagoniste suscitera l'empathie chez bon nombre de nos élèves.
Le déracinement, l'errance, le retour

     Pour le déracinement, on étudiera par exemple quelques passages de The Buddha of Suburbia et son portrait de la communauté pakistanaise à Londres : « I am an Englishman born and bred, almost », déclare Karim, le narrateur d'un roman dont les protagonistes sont à la recherche de leur identité. Pour l'errance, on pensera à Into the Wild de John Krakauer qui raconte le périple de Christopher McCandless, ce jeune Américain retrouvé mort en Alaska en 1992 après des mois d'errance solitaire.
L'imaginaire
     Le thème de l'imaginaire sera l'occasion de travailler sur la science fiction, mais aussi sur les comtes et la littérature de jeunesse, beaucoup plus respectable et respectée dans le monde anglophone que chez nous.
L'étrange et le merveilleux, le fantastique, la science-fiction

     Associons d'emblée l'étrange et le fantastique aux nouvelles d'Edgar Allan Poe. On étudiera par exemple The Black Cat, The Fall of the House of Usher, The Tell-Tale Heart. L'on étudiera aussi ses poèmes, notamment The Raven et The Haunted Palace.
     Pour ce qui est de la science fiction, on se tournera vers les contre-utopies de H.G. Wells ; The Time Machine (1895), The War of the Worlds (1898). On étudiera aussi les classiques du genre comme Dune de Frank Herbert, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, 2001, A Space Odyssey de Arthur C. Clarke, Brave New World de Aldous Huxley ou encore The Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
L'absurde, l'onirisme, la folie, la métamorphose

     L'étude du théâtre de l'absurde semble ici incontournable. On choisira par exemple des pièces ou simplement des scènes de Beckett (Waiting for Godot - 1953) ou de Pinter (The Caretaker - 1959, The Homecoming - 1965). On peut imaginer faire jouer certaines scènes aux élèves pour leur faire prendre la mesure de l'absurde.
     L'onirisme sera tout naturellement associé à Alice's Adventures in Wonderland de Lewis Carroll mais aussi au Midsummer Night's Dream de Shakespeare. Si les métamorphoses sont fréquentes dans la comédie shakespearienne, on pensera aussi, dans un tout autre genre, au monstre protéiforme du célèbre IT de Stephen King. Rappelons aussi que la métamorphose est un thème récurrent de la littérature de jeunesse (J.K. Rowling, Philip Pullman, C.S. Lewis...).
     On pourra lier métamorphose et folie en étudiant Frankenstein de Shelley. Le thème de la folie apparait également dans Wide Sargasso Sea de Jean Rhys (1966) ou bien encore dans Suddenly, Last Summer de Tennessee Williams (1958).