samedi 30 novembre 2013
Star wars vs Arthurian legend
De nombreux sites présentent/débattent les points communs entre ces deux monuments de la fiction mondiale. Entre autres: http://belladonna.org/Karen/onceandfuturejedi.html
South Korea leads way for paperless classroom
LV1: le sujet type bac.
Les sujets seront toujours liés avec au moins une
des notions du programme, voire deux. Le thème de l'école peut s'inscrire dans
Lieux et Formes du Pouvoir, dans Espaces et Échanges, mais aussi dans L'idée de
Progrès, comme notre texte l'illustre bien.
N'hésitez pas à montrer dans l'essai que vous
connaissez le thème. Par exemple, vous pouvez lier la question au Home
Schooling pour ceux qui ont travaillé dessus: les nouvelles technologies
rapprochent l'école et le travail à la maison, qui pourraient finir par se
confondre.
De façon beaucoup plus générale, préparez votre
épreuve en réfléchissant à l'avance aux questions qui sont transversales à
plusieurs notions. "Mythes et Héros" + "Lieux et Formes du
Pouvoir" = Kennedy par exemple. C'est l'anniversaire (50 ans) de son
assassinat. "Lieux et Formes du Pouvoir" + "L'idée de
Progrès" = la conquête (la notion de Frontier*, le sort des indiens d’Amérique,
mais aussi la conquête spatiale…).
Préparez vous une liste de mots de vocabulaires
utilisables dans ces situations (à l’écrit pour l’expression mais aussi à l’oral,
évidemment), pas forcément très recherchés mais auxquels vos camarades n’auront
pas forcément pensé. Nous avons parlé dans les différents cours de Home
Schooling, Frontier, Real-life Super Heroes, mais n’oubliez pas qu’il serait
toujours bienvenue (dans l’essai) de placer un “HSD”, un “pledge of allegiance”
ou quelque autre expression qui montre que vous connaissez le sujet… en faisant
bien attention à ne pas confondre Royaume Uni et Etats-Unis (évitez « A
levels » et « HOY » dans l’essai 1 sur notre texte, qui parle
des Etats-Unis. Dans le sujet 2 vous pouvez peut-être les placer).
*A propos de la Frontier (et pour
vous montrer comment j’ai vachement bien préparé mon coup), Kennedy parlait de
la Lune comme « the next Frontier ». Dans la série Star Trek, le
générique décrit l’espace ainsi : « Space, the Final Frontier ».
Modalités d'évaluation au bac
Baccalauréat général
1 - Évaluation et notation
Série L
LV1 : 4
LV2 : 4
Langue vivante approfondie (LVA) : 4
Littérature étrangère en langue étrangère (LELE) : 1
LV3 (épreuve de spécialité) : 4
Pour la série L, les épreuves de langues vivantes obligatoires, de langue vivante approfondie et de littérature étrangère en langue étrangère sont notées sur 20.
La répartition des points entre l'épreuve écrite et l'épreuve orale pour cette série est organisée comme suit :
Série L
|
||||
LV obligatoire seule
(coefficient 4) |
LV obligatoire + LVA spécialité
(coefficient 8) |
LELE obligatoire
(coefficient 1) |
||
Écrit terminal
|
Oral terminal
|
Écrit terminal
|
Oral terminal
|
Oral terminal
|
Moitié de la note globale
|
Moitié de la note globale
|
Moitié de la note globale
|
Moitié de la note globale
|
La note est distincte de celles des autres épreuves
de langues de la série
|
2 -
Objectifs de l'épreuve
Conformément à l'article D. 312-16 du code de l'éducation, le niveau attendu du Cadre européen commun de référence (CECRL) est B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en LV1 et B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en LV2. Pour la langue vivante approfondie en série L, le candidat peut valoriser un niveau C1 « utilisateur expérimenté ».
Conformément au programme de langues vivantes, le niveau attendu en LV3 est fixé au niveau A2 « niveau intermédiaire ou usuel ».
3 - Structure de l'épreuve
Les épreuves de langues vivantes obligatoires comprennent deux parties : une partie écrite et une partie orale.
Pour la série L, l'épreuve de littérature étrangère en langue étrangère et celle de langue vivante approfondie sont orales.
Pour cette série, l'articulation entre les différents oraux s'organise en fonction des choix faits lors de l'inscription au baccalauréat comme décrit dans le tableau ci-dessous :
Conformément à l'article D. 312-16 du code de l'éducation, le niveau attendu du Cadre européen commun de référence (CECRL) est B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en LV1 et B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en LV2. Pour la langue vivante approfondie en série L, le candidat peut valoriser un niveau C1 « utilisateur expérimenté ».
Conformément au programme de langues vivantes, le niveau attendu en LV3 est fixé au niveau A2 « niveau intermédiaire ou usuel ».
3 - Structure de l'épreuve
Les épreuves de langues vivantes obligatoires comprennent deux parties : une partie écrite et une partie orale.
Pour la série L, l'épreuve de littérature étrangère en langue étrangère et celle de langue vivante approfondie sont orales.
Pour cette série, l'articulation entre les différents oraux s'organise en fonction des choix faits lors de l'inscription au baccalauréat comme décrit dans le tableau ci-dessous :
LV obligatoire
|
LV obligatoire
+ LELE obligatoire |
LV obligatoire
+ LVA spécialité |
LV obligatoire
+ LVA spécialité + LELE obligatoire |
Oral terminal
|
Oraux terminaux accolés
|
Oral terminal
|
Oraux terminaux accolés
|
Durée : 20 minutes
Temps de préparation : 10 minutes |
Durée : 20 minutes + 10 minutes
Temps de préparation :
10 minutes + 10 minutes (consécutives) |
Durée : 30 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
|
Durée : 30 minutes + 10 minutes
Temps de préparation : 10 minutes + 10 minutes
(consécutives)
|
3.1
Partie écrite de l'épreuve de langues vivantes obligatoires dans les séries ES,
L, S, STI2D, STD2A, STL, STG et ST2S
En séries ES et S
LV1 : durée 3 heures
LV2 : durée 2 heures
En série L
LV1 et LV2 : durée 3 heures
En séries STI2D, STD2A, STG, ST2S et STL
LV1 et/ou LV2 : durée 2 heures
Cette partie de l'épreuve a pour objectif l'évaluation de l'aptitude à la compréhension de la langue écrite et à l'expression écrite.
La partie écrite de l'épreuve comprend deux sous-parties : la première sous-partie porte sur la compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
- Première sous-partie : compréhension de l'écrit, notée sur 10 points, au demi-point près
Cette sous-partie prend appui sur un, deux ou trois documents en langue étrangère. Ces documents peuvent relever de différents genres (extraits d'œuvres littéraires ou d'articles de presse notamment) ; ils peuvent être informatifs, descriptifs, narratifs ou argumentatifs. Ils renvoient à des notions du programme sans exiger des connaissances trop spécifiques. Certains documents peuvent comporter des éléments iconographiques.
La longueur cumulée des textes ne pourra pas être inférieure à 2 800 signes en LV1 et 2 100 signes en LV2 (900 signes en LV1 et 700 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas). Elle n'excédera pas 4 900 signes en LV1 et 4 200 signes en LV2, blancs et espaces compris (1 100 signes en LV1 et 900 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas).
Le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vise à vérifier l'aptitude du candidat à :
En séries ES et S
LV1 : durée 3 heures
LV2 : durée 2 heures
En série L
LV1 et LV2 : durée 3 heures
En séries STI2D, STD2A, STG, ST2S et STL
LV1 et/ou LV2 : durée 2 heures
Cette partie de l'épreuve a pour objectif l'évaluation de l'aptitude à la compréhension de la langue écrite et à l'expression écrite.
La partie écrite de l'épreuve comprend deux sous-parties : la première sous-partie porte sur la compréhension de l'écrit et la seconde sur l'expression écrite.
- Première sous-partie : compréhension de l'écrit, notée sur 10 points, au demi-point près
Cette sous-partie prend appui sur un, deux ou trois documents en langue étrangère. Ces documents peuvent relever de différents genres (extraits d'œuvres littéraires ou d'articles de presse notamment) ; ils peuvent être informatifs, descriptifs, narratifs ou argumentatifs. Ils renvoient à des notions du programme sans exiger des connaissances trop spécifiques. Certains documents peuvent comporter des éléments iconographiques.
La longueur cumulée des textes ne pourra pas être inférieure à 2 800 signes en LV1 et 2 100 signes en LV2 (900 signes en LV1 et 700 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas). Elle n'excédera pas 4 900 signes en LV1 et 4 200 signes en LV2, blancs et espaces compris (1 100 signes en LV1 et 900 signes en LV2 pour le chinois et le japonais - furigana non compris dans ce cas).
Le protocole d'évaluation, diversifié et gradué, vise à vérifier l'aptitude du candidat à :
Pour l'épreuve de LV1
|
Pour l'épreuve de LV2
|
- identifier le sujet ou la thématique générale des
différents documents
- repérer dans un ou plusieurs documents les informations importantes relatives à un thème ou une problématique donnés - comprendre les événements ou informations essentiels présents dans les documents - comprendre les liens logiques, chronologiques ou thématiques entre les informations ou événements relatés ou évoqués dans les documents - comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles sont clairement exprimées - comprendre les conclusions d'une argumentation - comprendre les détails significatifs d'un document informatif ou factuel - percevoir les points de vue, les opinions, les contrastes dans les documents et/ou dans leur mise en relation |
- identifier le sujet ou la thématique générale des
différents documents
- repérer dans un ou plusieurs documents des informations importantes relatives à un thème ou une problématique donnés - comprendre les événements ou informations essentiels présents dans les documents - comprendre les liens logiques, chronologiques, thématiques entre les informations ou événements relatés ou évoqués dans les documents - comprendre les motivations et réactions des personnages, du narrateur ou de l'auteur quand elles sont clairement exprimées - comprendre les conclusions d'une argumentation |
- Seconde
sous-partie : expression écrite, notée sur 10 points, au demi-point
près
Elle est évaluée à l'aide d'une ou plusieurs tâches correspondant aux niveaux de compétence suivants et prend la durée de l'épreuve :
Elle est évaluée à l'aide d'une ou plusieurs tâches correspondant aux niveaux de compétence suivants et prend la durée de l'épreuve :
Pour l'épreuve de LV1
|
Pour l'épreuve de LV2
|
À partir des indications données, le candidat rédige
un ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des événements, des
faits ou des prises de position qu'il aura identifiés dans les documents
servant de support à l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à rédiger, dans une langue correcte et directement compréhensible, un ou des textes cohérents et clairement articulés. (niveau B1 du CECRL) |
À partir des indications données, le candidat rédige
un ou plusieurs textes construits, prenant appui sur des événements, des
faits ou des prises de position qu'il aura identifiés dans les documents
servant de support à l'épreuve de la compréhension.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à rédiger, dans une langue correcte et directement compréhensible, un ou des textes cohérents et clairement articulés. (niveau B1 du CECRL) |
Le candidat construit une argumentation personnelle
à propos d'un thème en relation avec les documents servant de supports à
l'évaluation de la compréhension de l'écrit ou à partir d'un nouveau document
« tremplin » en relation thématique avec les documents-supports de
la compréhension écrite, et qui permet de contextualiser et de nourrir
l'expression.
Est évaluée essentiellement l'aptitude du candidat à exprimer de façon nuancée et argumentée une opinion ou un avis, en présentant clairement, dans une langue correcte aussi précise que possible, les avantages ou les inconvénients d'une proposition, les points forts et les limites d'une prise de position. (niveau B2 du CECRL) |
|
Une
grille de référence pour l'évaluation de l'expression écrite, adaptée au niveau
d'exigence de chaque langue (LV1 et LV2), est fournie aux correcteurs.
3.3 Partie orale de l'épreuve de langues vivantes obligatoires en série L
Durée de l'épreuve : 20 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est le suivant : B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en première langue vivante (LV1), B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en seconde langue vivante (LV2).
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes maximum pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
4 - Épreuve orale pour la langue choisie comme enseignement de spécialité (langue vivante approfondie) en série L
Temps de préparation : 10 minutes
Durée de l'épreuve : 30 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est précisé dans la fiche d'évaluation correspondant à cette épreuve.
Le candidat a choisi deux des notions étudiées dans l'année et a constitué pour chacune d'elles un dossier comportant deux documents étudiés en classe et un document de son choix qui illustre ou complète cette notion. L'examinateur choisit l'une des notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose de 10 minutes pour présenter son dossier et justifier ses choix. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 20 minutes.
5 - Épreuve orale obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère
Temps de préparation : 10 minutes (qui s'ajoutent aux 10 minutes de temps de préparation de l'oral auquel il est accolé)
Durée de l'épreuve : 10 minutes maximum
Cette évaluation s'effectue à la suite de l'épreuve obligatoire ou de l'épreuve de spécialité de la langue choisie par le candidat pour cet enseignement. Le temps de préparation pour cette évaluation s'ajoute au temps de préparation de l'épreuve obligatoire ou de spécialité.
Le candidat a choisi deux des thématiques du programme de littérature étrangère en langue étrangère et a constitué pour chacune d'elles un dossier composé de trois textes extraits d'une ou plusieurs œuvres étudiées (roman, théâtre, poésie). Il y a ajouté tout document qui lui semble pertinent pour analyser la réception de la ou des œuvre(s) (extrait de critique, adaptation, illustration iconographique, etc.). L'examinateur choisit l'une de ces thématiques.
Immédiatement après l'épreuve obligatoire ou de spécialité, le candidat dispose d'abord de 5 minutes pour présenter le dossier portant sur la thématique choisie par l'examinateur et pour justifier son choix de documents.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 5 minutes.
Au cours de cette évaluation, le candidat doit montrer qu'il perçoit les enjeux des textes sur lesquels il est interrogé et les spécificités de la littérature en langue étrangère qu'il a étudiée. On attend aussi qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, exprimer un point de vue et développer une argumentation.
6 - Épreuve orale de LV3 (spécialité en série L ou facultative en séries L, ES, S et STG)
Temps de préparation : 10 minutes
Durée : 20 minutes
Niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL : A2 « niveau intermédiaire ou usuel ». L'examinateur établit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation de cette épreuve.
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes pour présenter cette notion.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
Une épreuve facultative écrite d'une durée de 2 heures se substitue à l'épreuve facultative orale pour certaines langues vivantes étrangères dont la liste est fixée par note de service du ministre chargé de l'éducation nationale.
L'épreuve vise à évaluer le degré de compréhension par le candidat d'un texte écrit d'une longueur de vingt à trente lignes et la qualité de son expression personnelle dans la langue vivante étrangère. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d'origines diverses (extrait de journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.).
Il doit être immédiatement intelligible à des locuteurs de la langue considérée sans référence excessive à un contexte culturel extérieur au texte.
Il est demandé aux candidats de traduire quelques lignes du texte (dix au maximum) et de répondre en langue étrangère à des questions portant sur le texte. Le barème est de 5 points pour la traduction et de 15 points pour les questions.
8 - Précisions concernant l'ensemble des épreuves orales
Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et en évitant de le déstabiliser.
Pour chaque épreuve, l'examinateur établit son évaluation à partir de celle des fiches d'évaluation présentées en annexe qui correspond à la langue (LV1, LV2, LV3), à la nature et au statut de l'épreuve (épreuve orale obligatoire, enseignement de spécialité, enseignement obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère, enseignement facultatif).
Dans tous les moments d'expression orale en langue étrangère, il est attendu du candidat qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, donner brièvement des justifications ou des explications et développer une argumentation. On valorisera la capacité à varier la formulation. Le candidat devra pouvoir communiquer avec une aisance raisonnable dans une langue simple. Il devra s'exprimer dans une langue grammaticalement acceptable en fonction du niveau d'exigence de l'épreuve et avoir acquis une prononciation claire et une intonation pertinente.
Pendant la phase de prise de parole en continu, l'examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu'il souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences.
Dans les épreuves où les candidats apportent des documents, ils fournissent deux exemplaires des documents qui ne sont pas pris dans un manuel scolaire. Si les candidats ne présentent aucun document, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et propose aux candidats plusieurs documents entre lesquels il leur demande de choisir.
3.3 Partie orale de l'épreuve de langues vivantes obligatoires en série L
Durée de l'épreuve : 20 minutes
Temps de préparation : 10 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est le suivant : B2 « niveau avancé ou indépendant » pour la langue choisie en première langue vivante (LV1), B1 « niveau seuil » pour la langue choisie en seconde langue vivante (LV2).
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes maximum pour présenter cette notion. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
4 - Épreuve orale pour la langue choisie comme enseignement de spécialité (langue vivante approfondie) en série L
Temps de préparation : 10 minutes
Durée de l'épreuve : 30 minutes
Le niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL est précisé dans la fiche d'évaluation correspondant à cette épreuve.
Le candidat a choisi deux des notions étudiées dans l'année et a constitué pour chacune d'elles un dossier comportant deux documents étudiés en classe et un document de son choix qui illustre ou complète cette notion. L'examinateur choisit l'une des notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose de 10 minutes pour présenter son dossier et justifier ses choix. Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 20 minutes.
5 - Épreuve orale obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère
Temps de préparation : 10 minutes (qui s'ajoutent aux 10 minutes de temps de préparation de l'oral auquel il est accolé)
Durée de l'épreuve : 10 minutes maximum
Cette évaluation s'effectue à la suite de l'épreuve obligatoire ou de l'épreuve de spécialité de la langue choisie par le candidat pour cet enseignement. Le temps de préparation pour cette évaluation s'ajoute au temps de préparation de l'épreuve obligatoire ou de spécialité.
Le candidat a choisi deux des thématiques du programme de littérature étrangère en langue étrangère et a constitué pour chacune d'elles un dossier composé de trois textes extraits d'une ou plusieurs œuvres étudiées (roman, théâtre, poésie). Il y a ajouté tout document qui lui semble pertinent pour analyser la réception de la ou des œuvre(s) (extrait de critique, adaptation, illustration iconographique, etc.). L'examinateur choisit l'une de ces thématiques.
Immédiatement après l'épreuve obligatoire ou de spécialité, le candidat dispose d'abord de 5 minutes pour présenter le dossier portant sur la thématique choisie par l'examinateur et pour justifier son choix de documents.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 5 minutes.
Au cours de cette évaluation, le candidat doit montrer qu'il perçoit les enjeux des textes sur lesquels il est interrogé et les spécificités de la littérature en langue étrangère qu'il a étudiée. On attend aussi qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, exprimer un point de vue et développer une argumentation.
6 - Épreuve orale de LV3 (spécialité en série L ou facultative en séries L, ES, S et STG)
Temps de préparation : 10 minutes
Durée : 20 minutes
Niveau attendu en référence à l'échelle de niveaux du CECRL : A2 « niveau intermédiaire ou usuel ». L'examinateur établit son évaluation à partir de la fiche d'évaluation de cette épreuve.
Le candidat présente à l'examinateur la liste des notions du programme qu'il a étudiées dans l'année et les documents qui les ont illustrées. L'examinateur choisit l'une de ces notions. Après 10 minutes de préparation, le candidat dispose d'abord de 10 minutes pour présenter cette notion.
Cette prise de parole en continu sert d'amorce à une conversation conduite par l'examinateur, qui prend appui sur l'exposé du candidat. Cette phase d'interaction n'excède pas 10 minutes.
Une épreuve facultative écrite d'une durée de 2 heures se substitue à l'épreuve facultative orale pour certaines langues vivantes étrangères dont la liste est fixée par note de service du ministre chargé de l'éducation nationale.
L'épreuve vise à évaluer le degré de compréhension par le candidat d'un texte écrit d'une longueur de vingt à trente lignes et la qualité de son expression personnelle dans la langue vivante étrangère. Le texte rédigé en langue contemporaine peut être d'origines diverses (extrait de journal, de revue, de nouvelle, de roman, etc.).
Il doit être immédiatement intelligible à des locuteurs de la langue considérée sans référence excessive à un contexte culturel extérieur au texte.
Il est demandé aux candidats de traduire quelques lignes du texte (dix au maximum) et de répondre en langue étrangère à des questions portant sur le texte. Le barème est de 5 points pour la traduction et de 15 points pour les questions.
8 - Précisions concernant l'ensemble des épreuves orales
Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et en évitant de le déstabiliser.
Pour chaque épreuve, l'examinateur établit son évaluation à partir de celle des fiches d'évaluation présentées en annexe qui correspond à la langue (LV1, LV2, LV3), à la nature et au statut de l'épreuve (épreuve orale obligatoire, enseignement de spécialité, enseignement obligatoire de littérature étrangère en langue étrangère, enseignement facultatif).
Dans tous les moments d'expression orale en langue étrangère, il est attendu du candidat qu'il s'exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, donner brièvement des justifications ou des explications et développer une argumentation. On valorisera la capacité à varier la formulation. Le candidat devra pouvoir communiquer avec une aisance raisonnable dans une langue simple. Il devra s'exprimer dans une langue grammaticalement acceptable en fonction du niveau d'exigence de l'épreuve et avoir acquis une prononciation claire et une intonation pertinente.
Pendant la phase de prise de parole en continu, l'examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu'il souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences.
Dans les épreuves où les candidats apportent des documents, ils fournissent deux exemplaires des documents qui ne sont pas pris dans un manuel scolaire. Si les candidats ne présentent aucun document, l'examinateur le mentionne au procès-verbal et propose aux candidats plusieurs documents entre lesquels il leur demande de choisir.
Rappel: Programme d'enseignement spécifique de littérature étrangère au cycle terminal de la série littéraire
Les textes sur lesquels nous travaillons s'inscrivent dans plusieurs thématiques possibles. Gulliver par exemple, appartient aussi bien à n'importe laquelle de ces thématiques. L'idée, au moment de composer votre liste, est de vous permettre de choisir quel texte vous retenez et dans quelle thématique. Il vous faudra constituer un dossier de trois textes et un document de votre choix. A vous de voir quels aspects vous voulez privilégier dans les textes et de les classer dans les thématiques comme cela vous arrange. Un élève peut choisir de garder Gulliver pour L'imaginaire, un autre pour La rencontre avec l'autre, un troisième pour l'écrivain dans son siècle, un quatrième peut ne pas le garder du tout... Un élève peut utiliser Frankenstein pour le personnage et ses avatars, un autre pour l’imaginaire et ainsi de suite.
Cette page reprend le texte publié au BO spécial du 30 septembre 2010 et met en relation les différentes thématiques du programme avec des mouvements littéraires, des auteurs et des oeuvres du monde anglophone. Il ne s'agit aucunement de recommandations officielles mais simplement d'exemples destinés à faciliter les choix des enseignants. Les liens contenus dans le texte renvoient à des extraits d'oeuvres mais aussi à des ressources de La Clé des langues susceptibles d'apporter un éclairage sur certaines notions du programme.
Les objectifs de la discipline
L'enseignement spécifique de littérature étrangère en langue étrangère vise à
développer le goût de lire et à augmenter l'exposition de l'élève à la langue
en lui donnant accès à un certain niveau d'abstraction et de subtilité. L'étude
de la littérature étrangère ouvre un nouvel espace pour une pratique accrue de
la langue par l'entraînement et la mise en œuvre de toutes les activités
langagières. Il s'agit aussi d'initier les élèves aux réalités les plus
structurantes de la littérature de la langue étudiée : les grands
mouvements littéraires et les principales thématiques portés par de grands auteurs,
dans le récit, la poésie et le théâtre. Dans le temps imparti pour cet
enseignement, il ne peut être question d'une approche exhaustive. Il s'agit
essentiellement de construire des repères solides chez les élèves, de leur
donner le goût et l'envie d'aller plus loin, de les familiariser avec la
lecture et de les entraîner à la lecture suivie.
Approches
Les grands mouvements littéraires, parce qu'ils rejoignent les moments
esthétiques, philosophiques et politiques, inscrivent la littérature dans le
cours général de l'Histoire. Ils permettent de situer les œuvres et les auteurs
dans une société vivante, et dans une chronologie porteuse de sens. Dès lors
qu'ils traversent les cultures, ils offrent la possibilité de croiser les
regards, les œuvres et les langues. Ces mouvements littéraires sont abordés au
travers du récit, de la poésie et du théâtre. L'importance respective de chacun
de ces genres varie selon les cultures et les époques. Cette double approche,
historique et par genre, permet de dégager la façon spécifique dont chaque
littérature s'est produite dans une histoire singulière, soit en inventant une
forme qui lui reste propre ou au contraire la déborde, soit en s'emparant de
formes nées ailleurs pour leur imprimer un tour particulier. Apparaissent alors
des domaines d'influence et de confluence que l'approche comparative permet de
mettre en évidence.
Thématiques
Je de l'écrivain et jeu de l'écriture
Au-delà des liens entre le je de l'écrivain et le jeu de
l'écriture, on pensera aussi à un jeu de mots similaire en stylistique
anglaise ; the I and the eye. On étudiera ainsi les différents
points de vue, le prisme de la narration, la voix de l'auteur. L'enseignant
évoquera notamment le modernisme, au travers des nouvelles de Virginia Woolf par exemple.
Autobiographie, mémoires, journal intime
On pensera
par exemple à Boy, Tales of Childhood (1984) de Roald Dahl. Dans ce
premier ouvrage autobiographique, Dahl évoque son enfance et sa jeunesse dans
la Grande Bretagne des années 1920-1930. On y trouve notamment la célèbre scène
de caning, reprise dans certains manuels, dans laquelle Dahl se souvient
d'une 'correction' reçue pour avoir bavardé avec son camarade Jenkins dans la
salle d'étude. Il décrit plus généralement sa scolarité à Cardiff, à
Weston-super-Mare et à Repton School dans le Derbyshire.
On pensera
aussi à l'autobiographie de Peter Brook, intitulée Threads of Time et
publiée en 1998, ainsi qu'aux romans autobiographiques de Maya Angelou qui
portent sur son expérience de la ségrégation et de préjugés raciaux aux
Etats-Unis. Pour ce qui est du journal intime ou du regard sur soi, on
pensera par exemple à Bridget Jones's Diary de Helen Fielding (1996) et
à d'autres exemples de la chick lit, élevée au rang de genre littéraire
dans les pays anglophones (Sophie Kinsella...).
L'écrivain dans sa langue, l'écriture comme jouissance esthétique,
l'expression des sentiments, la mise en abyme.
Si l'on
veut étudier le rapport entre l'écrivain et sa langue, il serait intéressant de
passer par les premiers auteurs de langue anglaise après la période normande.
C'est au quatorzième siècle que Chaucer fait d'une langue orale une langue
littéraire en écrivant ses Canterbury Tales en anglais alors que le
français, ou plutôt le normand, était encore la langue officielle du royaume.
S'il est difficilement envisageable d'étudier en intégralité un conte de
Chaucer avec des lycéens, l'étude d'un court extrait montrant la forte influence
du vocabulaire français sur la langue anglaise permettra aux élèves de
comprendre que la langue anglaise n'a pas toujours été le vecteur d'une
hégémonie culturelle anglo-américaine. Au temps de Chaucer, écrire en anglais
était un acte engagé. Rappelons en effet que jusqu'au milieu du seizième
siècle, certains intellectuels anglais comme Andrew Boorde dénigraient leur
propre langue et soutenaient les emprunts lexicaux qui selon eux permettaient
d'enrichir une langue considérée comme vulgaire : "The speche of
Englande is a base speche to other noble speeches, as Italion Castylion and
Frenche, howbeit the speche of Englande of late dayes is amended" (The
first boke of the Introduction of knowledge (1550)).
L'écriture
comme jouissance esthétique évoque quant à elle l'émerveillement des romantiques face à la nature. On pensera aux
célèbres Daffodils de Wordsworth (1807) ou bien
encore au magnifique The Rhodora d'Emerson (1839), véritable manifeste
du transcendantalisme américain. On étudiera aussi les poèmes et les contes
d'Oscar Wilde, The Nightingale and the Rose par exemple.
L'expression des sentiments peut être associée à l'écriture de Jane Austen et
aux relations familiales et amoureuses en Angleterre au tournant du
dix-huitième et du dix-neuvième siècle. L'on travaillera par exemple sur un
extrait de Pride and Predjudice en passant par l'une des adaptations
filmiques du roman. On étudiera aussi le théâtre d'Arthur Miller et
particulièrement Death of a Salesman dont tous les personnages semblent
frappés d'une incapacité à communiquer.
La notion
de mise en abîme invite à étudier les récits enchâssés (Wuthering Heights,
Frankenstein...) mais aussi l'intertextualité. On pensera notamment à la
réécriture de The Picture of Dorian Gray par le romancier britannique Will Self (Dorian, an Imitation,
2002).
La rencontre avec l'autre, l'amour, l'amitié
La thématique de la rencontre est souvent centrale au roman, mais elle
apparaît également dans le théâtre et la poésie ; de la rencontre mémorable
chez Blake (The Tyger) aux rencontres avortées de Beckett. L'amour
pourra quant à lui nous transporter des sonnets de Shakespeare aux relations
conflictuelles évoquées dans les poèmes de Carol Ann Duffy (Quickdraw,
2005).
Le roman épistolaire, l'amour courtois, la poésie mystique, élégiaque
Pour le
roman épistolaire, on choisira par exemple The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society,
le best-seller de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows qui évoque les conditions
de vie dans les îles anglo-normandes durant l'occupation allemande. L'on pourra
s'intéresser aux différences de niveaux de langues des lettres qui composent le
roman.
L'amour courtois
au sein de la littérature anglaise nous renvoie bien évidemment aux légendes
arthuriennes et donc à La Morte d'Arthur de Thomas Malory. Si la langue
de Malory est difficilement accessible pour les lycéens, cela n'empêchera pas
d'étudier les échos du genre courtois dans le théâtre élisabéthain (As You
Like It, The Knight of the Burning Pestle
(parodie)), ou bien encore dans le roman gothique (le Dracula de Bram
Stoker).
La poésie
élégiaque (elegy) évoque la complainte et l'expression des sentiments du
poète à l'égard d'un être disparu. On pensera par exemple aux bien-nommés Graveyard
Poets du dix-huitième siècle qui préfigurent le genre gothique en méditant
sur la mortalité par des épitaphes obscures. On citera par exemple Thomas Warton, James MacPherson ou Thomas
Chatterton. Plus proche de nous, on pensera aussi à W.H. Auden et son célèbre Funeral
Blues : "He was my North, my South, my East and West, My working week
and my Sunday rest (...)."
Pour ce qui
est de la poésie mystique, on pensera par exemple aux poèmes de William Blake
qui peuvent être étudiés au regard de ses tableaux, dessins et gravures. L'on
pourra aussi étudier certaines œuvres du poète jésuite Gerard Manley Hopkins ou
pourquoi pas le célèbre Kubla Khan de Coleridge.
Les jeux de l'amour, le couple et le double
Tout
anglophone qui se respecte associera les jeux de l'amour à la comédie
shakespearienne. On pensera par exemple à Love's Labour's Lost, A Midsummer
Night's Dream, et toutes les pièces fondées sur le quiproquo
amoureux. Si les doubles sont nombreux chez Shakespeare, on pensera aussi au
dédoublement de personnalité et aux doubles monstrueux (Dr Jekyll and Mr
Hyde de Stevenson, The Picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde). L'on
pensera aussi au thème de la gémellité et au roman de Bruce Chatwin, On the
Black Hill, dont les protagonistes, des jumeaux, sont séparés par la première
guerre mondiale et par leurs aspirations divergentes.
Le personnage, ses figures et ses avatars
L'étude
du personnage sera l'occasion d'analyser différents genres et différentes
périodes de la littérature du monde anglophone au travers de ses grandes
figures. Cette étude pourra devenir comparative puisque nombre de mythes
littéraires dépassent les frontières d'une langue et d'une culture unique.
Héros mythiques ou légendaires, figures emblématiques
Les figures
mythiques ou légendaires de la littérature anglophone prennent leurs sources
dans les sagas nordiques et dans la matière de Bretagne. L'on évoquera
éventuellement les légendes arthuriennes pour rappeler leur ancrage
principalement britannique ; le royaume mythique de Bretagne étant composée
d'une partie de la Grande-Bretagne et d'une partie de la Bretagne continentale.
Les élèves seront cependant plus attirés par l'étude de l'heroic fantasy et
plus particulièrement de l'œuvre de Tolkien dont l'univers est largement
inspiré des légendes arthuriennes et des sagas. L'on pourra comparer des
extraits de Lord of the Rings aux exploits chevaleresques narrés par
Malory. L'on pourra même rapprocher la caverne du dragon dans The Hobbit
de son intertexte anglo-saxon ; le dragon cracheur de feu de Beowulf (en
anglais moderne bien entendu).
Par chance,
les héros et figures emblématiques ne manquent pas dans la littérature de
langue anglaise. On pensera notamment aux héros des tragédies shakespeariennes
comme Hamlet, Othello ou Richard III. On pensera également aux grandes figures
du roman victorien comme Silas Marner (George Eliot), David Copperfield
(Charles Dickens), Jane Eyre (Charlotte Brontë). On étudiera aussi le Lolita de
Vladimir Nabokov.
Héros et anti-héros, la disparition du personnage
L'anti-héros prototypique de la littérature anglaise est bien entendu le
Falstaff de Shakespeare dont l'inconstance et la couardise égaient les pièces
historiques du dramaturge élisabéthain. L'on étudiera aussi le roman noir américain
et notamment le personnage de Sam Spade dans The Maltese Falcon de
Dashiell Hammett (1930).
La
disparition du personnage, que l'on associe dans la littérature française au
Nouveau Roman, entre en résonance avec le rejet du narrateur unique et la
multiplication des points de vue et des voix narratives que l'on trouve par
exemple chez Faulkner ou chez Joyce.
L'écrivain dans son siècle
L'écrivain dans son siècle nous invite à étudier le regard d'un auteur sur
un épisode particulier de l'histoire du monde anglophone. Citons par exemple
les poèmes de Langston Hughes, les romans de Toni Morrison et
notamment Beloved qui retrace le parcours d'une ancienne esclave. Citons
encore The Grapes of Wrath de Steinbeck (Great Depression) ou les pieces
de Fugard sur l'apartheid (The Coat, The Island...).
Roman social, roman policier, la littérature de guerre et d'après guerre,
l'essai, le pamphlet, la satire
Les auteurs
que l'on peut rapprocher du roman social, en Angleterre, sont ceux qui portent
un regard critique sur la société victorienne. L'on citera Charles Dickens bien
entendu, Elizabeth Gaskel (North and South), mais aussi Disraeli et son
roman intitulé Sybil, or The Two Nations (1845) dans lequel le futur
Premier Ministre britannique dénonce les conditions de vie de la classe ouvrière
née de la révolution industrielle.
Pour ce qui
est du roman policier, on se penchera outre atlantique vers les hardboiled
crime fiction (romans noirs) souvent associés à l'époque de la prohibition
et outre manche vers les grandes séries policières ; les Sherlock Holmes,
ancrés dans les dernières décennies du dix-neuvième, et les Hercules Poirot qui
s'inscrivent principalement dans l'Europe de l'entre deux guerres. On pensera
aussi à la pièce de Priestley intitulée An Inspector Calls (1945) qui dénonce
l'hypocrisie de la bonne société édouardienne.
La
littérature de guerre et d'après guerre : l'on pensera immédiatement aux war
poets dans différentes périodes et dans différents lieux. Citons par
exemple Stephen Crane sur la guerre de sécession, Edward Thomas et Wilfred Owen
sur la première guerre mondiale, Keith Douglas et T.S. Eliot (Little Gidding)
pour la seconde, ou bien encore Harold Pinter et ses poèmes engagés.
L'essai, le
pamphlet, la satire : on pensera aux magnifiques Essays of Elia de
Charles Lamb, des textes courts et mordants qui offrent une vision très
complète des enjeux sociaux, politiques et culturels de l'Angleterre au début
du dix-neuvième siècle. (A Bachelor's Complaint, Of The Decay of Beggars in the Metropolis...).
Du côté Américain, l'on passera par les
incontournables essais d'Emerson (Nature par exemple). On étudiera aussi
Swift et ses brillants pamphlets comme A Tale of a Tub ou A Modest Proposal. On pourra aussi se
pencher sur les Gulliver's Travels, formidable satire le l'Angleterre de
la première moitié du dix-huitième siècle.
Le débat d'idées, l'engagement et la résistance, la transgression, la
dérision, l'humour
Débats
d'idées, engagement et résistance : l'on pensera par exemple à l'œuvre engagée
de George Orwell. Son roman intitulé Homage to Catalonia (1938)
rend compte de sa participation à la Guerre d'Espagne dans les rangs du Parti
Ouvrier d'Unification Marxiste. On pensera aussi aux critiques du totalitarisme
que sont 1984 et Animal Farm.
La
transgression est l'un des thèmes principaux de la littérature postcoloniale.
Il s'agit notamment du thème central de The God of Small Things d'Arundhati
Roy où la remise en cause du système des castes rend perméables les
interdits sociaux et religieux.
Le thème de
la dérision et de l'humour permettra d'aborder certains romanciers
contemporains comme Percival Everett et son excellent American Desert où
un universitaire décapité lors d'un accident de voiture sort ressuscité de son
cercueil le jour de son enterrement. Il sera ensuite capturé par une secte
évangéliste, séquestré dans une base militaire secrète et libéré par des
amateurs d'extraterrestres... L'on conseillera aussi The Gun Seller, une
parodie de roman d'espionnage écrite par Hugh Laurie (1996).
Voyage, parcours initiatique, exil
Le thème
du voyage et de l'exil amènera notamment les enseignants à travailler sur la
littérature coloniale et postcoloniale de langue anglaise. Le parcours
initiatique sera quant à lui associé au genre du bildungsroman.
Les récits d'exploration, d'évasion, d'aventure, le roman d'apprentissage
Les récits
d'exploration : Heart of Darkness de Joseph Conrad, bien que d'un
abord difficile pour des lycéens, pourrait être étudié sous la forme d'une
série d'extraits et comparé au film Apocalypse Now de Coppola. Dans les
deux œuvres, l'étrangeté est tout d'abord synonyme de barbarie avant de devenir
une alternative à une société coloniale à la dérive (au sens littéral comme au
sens figuré). On pensera aussi à des explorations plus modestes, comme celle
d'un inconnu pourtant très proche dans la nouvelle de Kate Chopin intitulée Beyond the Bayou.
Les récits d'évasion, d'aventure
Pour
l'aventure, on pourra étudier quelques passages de Moby Dick ;
peut-être les premiers chapitres du roman, avant le départ du baleinier. On
pensera aussi à Robinson Crusoe
de Defoe et à l'un de ses pendants contemporains, Life of Pi, de Yann Martel.
Le roman
d'apprentissage : les bildungsroman sont nombreux dans la littérature de langue
anglaise. On pensera notamment à Tom Jones de Henry Fielding (1749), Mansfield
Park de Jane Austen (1814), Sons and Lovers de D.H. Lawrence (1913),
et bien entendu The Catcher in the Rye de Salinger (1951) dont le
protagoniste suscitera l'empathie chez bon nombre de nos élèves.
Le déracinement, l'errance, le retour
Pour le
déracinement, on étudiera par exemple quelques passages de The Buddha of
Suburbia et son portrait de la communauté pakistanaise à
Londres : « I am an Englishman born and bred, almost »,
déclare Karim, le narrateur d'un roman dont les protagonistes sont à la
recherche de leur identité. Pour l'errance, on pensera à Into the Wild
de John Krakauer qui raconte le périple de Christopher McCandless, ce jeune
Américain retrouvé mort en Alaska en 1992 après des mois d'errance solitaire.
L'imaginaire
Le thème de l'imaginaire
sera l'occasion de travailler sur la science fiction, mais aussi sur les comtes
et la littérature de jeunesse, beaucoup plus respectable et respectée dans le
monde anglophone que chez nous.
L'étrange et le merveilleux, le fantastique, la science-fiction
Associons
d'emblée l'étrange et le fantastique aux nouvelles d'Edgar Allan Poe. On étudiera par exemple The
Black Cat, The Fall of the House of Usher, The Tell-Tale Heart.
L'on étudiera aussi ses poèmes, notamment The Raven et The Haunted Palace.
Pour ce qui
est de la science fiction, on se tournera vers les contre-utopies de H.G.
Wells ; The Time Machine (1895), The War of the Worlds
(1898). On étudiera aussi les classiques du genre comme Dune de Frank Herbert,
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, 2001, A Space Odyssey de Arthur
C. Clarke, Brave New World de Aldous Huxley ou encore The
Hitchhiker's Guide to the Galaxy de Douglas Adams.
L'absurde, l'onirisme, la folie, la métamorphose
L'étude du
théâtre de l'absurde semble ici incontournable. On choisira par exemple des
pièces ou simplement des scènes de Beckett (Waiting for Godot - 1953) ou
de Pinter (The Caretaker -
1959, The Homecoming - 1965). On peut imaginer faire
jouer certaines scènes aux élèves pour leur faire prendre la mesure de
l'absurde.
L'onirisme
sera tout naturellement associé à Alice's Adventures in Wonderland de
Lewis Carroll mais aussi au Midsummer Night's Dream de Shakespeare.
Si les métamorphoses sont fréquentes dans la comédie shakespearienne, on pensera
aussi, dans un tout autre genre, au monstre protéiforme du célèbre IT de
Stephen King. Rappelons aussi que la métamorphose est un thème récurrent de la
littérature de jeunesse (J.K. Rowling, Philip Pullman, C.S. Lewis...).
On pourra
lier métamorphose et folie en étudiant Frankenstein de Shelley. Le thème de la
folie apparait également dans Wide Sargasso Sea de Jean Rhys (1966) ou
bien encore dans Suddenly, Last Summer de Tennessee Williams (1958).
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